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Des histoires  de Concertinos en musique

vous raconte des épisodes, des anecdotes de la vie des compositeurs que vous rencontrerez aux Concertinos de Pornic, accompagnés d'une évocation musicale

Musique et poésie: les muses se réjouissent

Le jeune Franz Liszt coqueluche des parisiens vers 1830 (il a une vingtaine d'années)

Le jeune Franz Liszt coqueluche des parisiens vers 1830 (il a une vingtaine d'années)

La famille Liszt s 'installe à Paris en 1823: l'enfant a 12 ans le père veut en faire un nouveau Mozart. A la mort de son père en 1827, le jeune homme s'émancipe, il s'ouvre à la vie culturelle parisienne, fréquente les salons. Porte-flamme du romantisme musical français, au même titre que Berlioz, il côtoya tous les principaux artistes et intellectuels de la monarchie de Juillet : Lamartine, Balzac, Dumas, George Sand, Ingres, Delacroix . Son admiration pour Hugo fut sans borne .

En1830, Lamartine, son aîné de 20 ans publie, "Harmonies poétiques et religieuses". Admiratif, il commenta 4 années plus tard, une première pièce: « Il y a des âmes méditatives que la solitude et la contemplation élèvent invinciblement vers des idées infinies, c’est-à-dire vers la religion ; toutes leurs pensées se convertissent en enthousiasme et en prière, toute leur existence est un hymne muet à la Divinité et à l’espérance… ».

Il lui faudra murir pendant quelques années pour s'inspirer à nouveau de ce poème de Lamartine, alors qu'il vivra auprès de la Princesse Carolyne en Ukraine. Il publiera 10 pièces dans une oeuvre qui porte le même nom que le poème de Lamartine

Invocation la première pièce des harmonies musicales et religieuses qui sera interprétée par François Dumont lors de son récital du 4 avril au Val St Martin à Pornic



 

Toi qui donnas sa voix à l’oiseau de l’aurore,
Pour chanter dans le ciel l’hymne naissant du jour ;
Toi qui donnas son âme et son gosier sonore
À l’oiseau que le soir entend gémir d’amour ;

Toi qui dis aux forêts : Répondez au zéphire !
Aux ruisseaux : Murmurez d’harmonieux accords !
Aux torrents : Mugissez ! À la brise : Soupire !
À l’Océan : Gémis en mourant sur tes bords !


Et moi, Seigneur, aussi, pour chanter tes merveilles,
Tu m’as donné dans l’âme une seconde voix
Plus pure que la voix qui parle à nos oreilles,
Plus forte que les vents, les ondes et les bois !

Les cieux l’appellent Grâce, et les hommes Génie 

A demain pour vous présenter la suite  de cette oeuvre

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